Les diagnostics obligatoires
Dans les zones délimitées par un arrêté préfectoral, le vendeur a l’obligation de fournir un état des risques naturels et technologiques relatifs au bien qu’il vend. L’état est établi pour tout bien immobilier, bâti ou non bâti : les terrains sont ainsi concernés.
L’état des risques et pollutions est inséré dans le dossier de diagnostics techniques joint au compromis (ou à la promesse) puis à l’acte authentique de vente. Il doit contenir les mentions précisées à l’article R125-26 du code de l’environnement.
Il permet l’information de l’acheteur, qui achète ainsi en connaissance de cause, et sait si son bien est situé dans une zone à risque.
L’état servitudes ‘risques’ et d’information sur les sols est établi en fonction des risques recensés par la préfecture, et sur un formulaire défini par la loi : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12239
Il est accompagné de documents permettant de localiser le bien et d’identifier les risques.
L’état est valable 6 mois. La loi n’impose pas de faire appel à un professionnel pour sa rédaction. Il indique :
Remarque : l’état des risques et pollutions indique si le bien a fait l’objet d’une indemnisation à la suite d’une catastrophe naturelle, minière ou technologique, pendant que le vendeur était propriétaire du bien, ou parce que son propre vendeur l’a informé d’un tel sinistre lorsqu’il a acheté le bien.
A compter du 1er janvier 2023, les modalités d’élaboration et de remise de l’état des risques évoluent. Il indique les risques d’exposition aux risques naturels, miniers, sismiques et technologiques. Il informe sur la présence en zone présentant un risque lié à la pollution des sols. Il s’étend aux risques significatifs d’exposition au radon. Dorénavant, il aura également pour objet le risque de recul du trait de côte.